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![]() Gros travaux, petits moyensAvec une brouette comme seul outil, cet homme tente de niveler le chemin qui relie la route à sa maison dans cette zone résidentielle sinistrée. Il ramasse les gros débris et y laisse les petits comme on étalerait du gravier au sol. | ![]() Maison abandonnéeMaison isolée parmi les débris qui témoigne de la violence des secousses mais dont les murs ont miraculeusement résisté. | ![]() Salle de bain d'un hôtel touristiqueSalle de bain d'un hôtel touristique abandonné depuis la survenance des séismes. |
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![]() Incinération de déchets en plein airL’habitante de ce village dévasté brûle les déchets inflammables tels que bois et plastique faute d’une gestion commune et efficace des débris et de leur recyclage. | ![]() Famille en deuilUn homme a perdu sa femme et tente de consoler son fils mais les moyens manquent. Sans travail, sans maison, sans électricité ni eau courante, la tâche est grande pour retrouver confiance en l'avenir. | ![]() Père de famille désarméAssis dans la seule pièce de sa maison qui ne s'est pas effondrée suite aux séismes, un homme parle avec amertume des promesses d'indemnisation du gouvernement indonésien qui tardent à venir. Sans aide et sans emploi, il lui est impossible de mettre sa famille en sécurité dans un endroit sûr ni d’amorcer les travaux de réhabilitation. |
![]() Nostalgie des habitantsUne habitante d'un village à proximité de Praya a perdu la moitié de sa maison. Derrière elle se trouve l'ancien salon à ciel ouvert. Elle ne dispose plus que d'une pièce de vie qu'elle ferme à l'aide d'un rideau accroché à un encadrement de porte. Dans cette pièce, la toiture s'est effondrée et a été remplacée par une bâche en plastique bleue qui tamise constamment la lumière intérieure. | ![]() Retrouver ses marquesDans cette zone résidentielle sinistrée, entre amas de gravats, signes de maisons abandonnées et d'autres en reconstruction, cette femme étend ses draps. Comme pour feindre une situation normale, elle sourit et ne veut pas se positionner en tant que victime. Pourtant, les murs d’une partie de sa maison ont disparu et seul le carrelage demeurant au sol permet de s'imaginer la véritable surface d'avant séismes. | ![]() Tout ce qu’il resteUne mère et son enfant tentent de réapprendre à vivre dans leur maison partiellement endommagée. |
![]() Toiture en matériaux naturelsDes ouvriers s'affairent à construire une charpente en bambou recouverte de feuilles de palmier, des matériaux plus résistants si de nouvelles secousses devaient survenir. Ce chantier se trouve à proximité du port de Bangsal dont la réhabilitation est primordiale car c'est la porte d'entrée du Nord de l'île de Lombok pour les touristes en provenance des trois petites îles Gili. L'aéroport international, inauguré en 2011 et situé plutôt dans la région Sud de Lombok n'a pas été touché par les séis | ![]() La valeur marchande des débrisCet ouvrier d'une entreprise du bâtiment s'acharne à coup de masse sur une dalle en béton armé dans le but de récupérer l'armature métallique que son employeur rachètera à l'ancien propriétaire de cette bâtisse totalement détruite. | ![]() Se reconstruire, en mieuxIrwan est guide touristique et accompagnateur pour les treks organisés dans le parc national du Mont Rinjani, un volcan dont le sommet culmine à 3726m d'altitude situé au Nord de Lombok et proche de l'épicentre des séismes. L'entrée au parc national fut interdite au public pour limiter les risques liés aux glissements de terrain. Pendant de longs mois, cette fermeture a eu de terribles impacts économiques sur toute la région. |
![]() Lendemain incertainFemme et fils d’Irwan, un jeune guide touristique qui a grandi et qui vit à Senaru aux portes du parc national du Mont Rinjani. Grâce à ses économies, il a réussi à se reconstruire une maison mais la fermeture temporaire du parc au public les a conduit à vivre de façon beaucoup plus modeste. Ici le fils d'Irwan, Azril, pleure alors que sa mère tente de lui apaiser son exéma avec une crème. | ![]() Des enseignants investisUn enseignant d'une école située à proximité de Praya prend sa pause. Ses collègues et lui-même sont très discrets et ne parlent pas des récents séismes mais sont particulièrement investis dans l'avenir de ces enfants et souhaitent mettre en place une formation aux métiers du tourisme, filière la plus fructueuse ici à Lombok comme c'est le cas à Bali, destination la plus prisée en Indonésie. | ![]() Récréation à l'écoleDes enfants discutent et s'amusent ensemble pendant leur récréation dans une école proche de Praya, à la limite Sud de la zone sinistrée. Traditionnellement, filles et garçons ont des costumes différents et ne se mélangent pas ou peu. |
![]() A l’abri du soleilIl n'y a plus beaucoup d'usines actives au Nord de Lombok. Et ils ne sont qu'un petit nombre à avoir conservé leurs emplois. Même les entreprises du bâtiment ne sont pas en mesure d'embaucher, faute de clients en capacité d'investir. Dans cet embourbement financier, une usine d'exploitation de noix de coco semble tirer son épingle du jeu. Sur cette image, une femme abritée sous une bâche pour se protéger du soleil, sépare les coques de la chair de noix de coco. Ces chairs sont ensuite empaquetée | ![]() A l'abri du soleilCet ouvrier d'une usine d’exploitation de noix de coco s’'abrite sous une bâche tendue pour se protéger du soleil alors qu'il passe ses journées à décortiquer des noix de coco. | ![]() Pause à l'usine d'exploitation de noCes ouvriers de l'usine d'exploitation de noix de coco viennent de décharger une camionnette. Derrière eux sont empilés les sacs remplis de chair de coco séchée prêts à être expédiés. Déjà une autre camionnette pleine de marchandises arrive sur les lieux sonnant le glas de leur pause. |
![]() Travailler coûte que coûteYan est vendeur ambulant sur l’île touristique de Gili Air à seulement deux kilomètres au large du Nord de Lombok. Il profite de son congé hebdomadaire pour retourner voir sa famille à deux heures en scooter de là. Malgré la forte baisse de fréquentation touristique et les faibles revenus qu'il en dégage, il s'efforce chaque semaine d'y retourner. C'est le seul moyen dont il dispose pour financer les travaux de sa maison fragilisée à la suite des secousses et ainsi mettre sa famille à l'abri. | ![]() Sieste sur une paillote en boisLe fils de Yan dort paisiblement sur une paillote en bois située à proximité de la maison familiale fragilisée à la suite des séismes. Sa mère ne veut plus le laisser dormir dans la maison par peur de nouvelles secousses et de son effondrement. | ![]() À la vue de tousPièce de vie partiellement détruite où vit encore cet homme avec le reste de sa famille. Comme lui, beaucoup n'ont plus de pièces de vie à l'abri des regards. Perdre sa maison, c'est aussi perdre sa vie privée au détriment d'une promiscuité non désirée avec le voisinage. |
![]() Plus d’eau couranteCet habitant d'un village totalement détruit revient des sanitaires temporaires mis en place et à disposition de tous. Depuis la survenance des séismes, plus aucun système d'eau n'est opérationnel. | ![]() Fleurs séchéesLa maison de Saïna et Sale a été partiellement détruite comme beaucoup dans leur village. Ils vivaient tous deux très bien du tourisme avant les tremblements de terre comme vendeurs ambulants sur une plage fréquentée de l'Ouest de Lombok. Depuis que les touristes ont quitté l'île, ils ramassent et sèchent au soleil des fleurs de tiaré. Un kilo de ces fleurs séchées leur rapportera 5000 roupies indonésiennes (à peine plus de 30 centimes d'euros). Pour nourrir les dix membres de la famille avec c | ![]() Montagne de débrisEn pleine zone résidentielle, les principales parcelles en reconstruction ont été nettoyées. Mais aucune gestion efficace de ces débris n'est en place et ces gravats s'accumulent. |
![]() Portrait de Lalu MustafaLalu Mustafa de son nom musulman vit auprès de sa famille dans un logement précaire fait de bâche et de tôle au bord d’une route très empruntée à proximité d’une usine de noix de coco. Sans ressources financières stables et depuis la perte de leur maison, il n’a pas d’autres endroits pour se réfugier. Pourtant entouré de son fils et de ses petits-enfants, ils n’ont d’autres choix que de s’entasser sous cet abri de fortune. | ![]() Livraison d'une maison temporaireUne ONG locale "Lombok Rescue Movement" livre leur première maison temporaire en kit à une famille classée prioritaire alors qu'une femme est sur le point d'accoucher. En ce début de saison des pluies, le temps presse pour mettre cette famille et futur nourrisson à l'abri. | ![]() Protection à l'enfanceInstant de pause pour cet homme travaillant comme chauffeur pour une association gouvernementale particulièrement sollicitée en ces temps de reconstruction dont la mission est de vérifier et d'améliorer le système éducatif en place ainsi que d'apporter une aide à la petite enfance. |
![]() Travailleur de nuitUn homme s'affaire à la reconstruction d'un magasin sur l'île touristique de Gili Air afin de redonner une image accueillante de l'île. | ![]() Personne désœuvréeUn homme accroupi dans une cuisine temporaire observe passivement la reconstruction de son village. Il ne semble pas avori al forces d'aider. | ![]() Réfection d'une cuisineUn ouvrier confectionne du ciment qui sera utilisé à la réfection d'une cuisine d'un restaurant à proximité du port de Bangsal au Nord de Lombok, lieu de passage des touristes en provenance des îles Gili pour venir découvrir Lombok. |
![]() Vivre en zone menacéeUne femme vend des boissons et friandises dans un village situé en zone menacée par les tsunamis au Nord-Ouest de Lombok. Elle raconte que pendant 4 jours et 4 nuits, les habitants de ce village se sont réfugiés dans la proche montagne en prévention d'un éventuel raz-de-marée. Vivre à proximité de cette route et être exposés aux tsunamis est le seul moyen pour ces villageois de vivre de leur commerce. | ![]() Traumatisme profondUne femme est décrite comme malade par ses voisins et passe ses journées muette et allongée. Elle est visiblement choquée comme si elle souffrait d'une peur insurmontable qui l'empêchait de se relever. Malheureusement pour elle, le traumatisme psychologique n'est pas reconnu comme tel et ne peut donc être traité correctement. Pour elle comme toutes les autres personnes qui ont vécu les séismes de façon traumatisante - peut-être parce qu'ils ont perdu un proche - aucune aide appropriée ne leur se | ![]() 40 - Travaux de voirie et embouteillagesUn homme sortant de la mosquée observe d’un air dubitatif les embouteillages dus aux énormes travaux de voirie sur la route principale très fréquentée qui relie Mataram, la capitale administrative et économique de Lombok, à la première petite ville très sinistrée de Tangjung. |
![]() L’urgence du retour à une vie normalAux abords d'une rue bruyante et en pleine journée, un enfant dort profondément auprès de son père qui tient une petite pompe à essence comme il en existe à chaque coin de rue en Indonésie. Alors que les écoles doivent se reconstruire, ces enfants sans-abris errent sans but, manquent de sommeil et perdent progressivement leur repère. Heureusement non loin d'ici, une école temporaire a été financée et mise en place grâce à une aide gouvernementale. D'autres sont à venir. | ![]() L'imagination des enfantsDeux enfants jouent dans une zone résidentielle sinistrée. L'un tient un allume gaz et l'autre un robinet qu'il pointe vers moi comme on utiliserait une arme. Peut-être me lance-t-il un duel face à l'appareil photographique que je dirige vers eux. | ![]() Sinistré démuni et sans ressourcesPortait de Lalu Ibin de son nom musulman errant sur un terrain vague à proximité de l'abri très précaire où il vit avec le reste de sa famille depuis qu'il a perdu sa maison. |
![]() Un vagabond sur les routes sinistréeLes victimes des séismes témoignent du bruit sourd et effrayant de la terre. Ils racontent le mouvement général de panique et des gens qui couraient dans toutes les directions, souvent pour se mettre en sécurité à l’extérieur, loin des possibles chutes de débris. Cet homme est aveugle de naissance et un vagabond connu du voisinage. Malgré ce terrible handicap, il a réussi à s’en sortir. | ![]() Désastre à l'écoleUne grande école régionale composée de plusieurs bâtiments et autant de classes a été intégralement détruite à la suite des tremblements de terre. Dans le drame mais par chance, les deux plus puissants séismes responsables de ce désastre sont survenus en dehors des horaires d'ouverture de l'école ne blessant aucun des élèves. Trois mois après les faits, les dégâts sont encore saisissants. | ![]() Confection traditionnelle de tofuDans cette cuisine d'un autre temps, le père de cette petite fille confectionne le tofu qu'il revendra aux restaurants et vendeurs ambulants des environs. De la cuisson des graines de soja au feu de bois, au tamisage dans un linge humide, le tofu est enfin refroidi et pressé sous ces grandes briques carrées. La découverte de ce procédé traditionnel est étonnante. |
![]() Désastre à l'école | ![]() Sur les traces de son pèreAzril est un petit garçon qui vit et grandit près du volcan Rinjani au Nord de Lombok. Il est encore jeune mais suivra sûrement les traces de son père et deviendra guide professionnel. | ![]() Assis sur une paillote en boisUn homme et une femme sont assis sur une paillote en bois dans une zone résidentielle dévastée. Ils tentent d'entretenir les lieux mais les moyens manquent. |
![]() Baignade en rivièreDes enfants jouent et sautent dans l'eau d'une rivière dans l'insouciance totale. |
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